Programmes d'intervention précoce sur le développement après la sortie de l'hôpital pour prévenir les déficiences motrices et cognitives chez les prématurés
NÉONATOLOGIE & SOINS NÉONATAUX
Jane Orton, Lex W Doyle, Tanya Tripathi, Roslyn Boyd, Peter J Anderson, Alicia Spittle
2/13/20252 min temps de lecture
Principaux messages
Les programmes d'intervention précoce dispensés aux bébés nés trop tôt pourraient améliorer le développement mental et physique dans la petite enfance (de zéro à trois ans) et améliorent le développement mental à l'âge préscolaire (de trois à cinq ans).
Il n'existe pas de données probantes de bonne qualité concernant le développement mental et physique à l'âge scolaire (de cinq à moins de 18 ans).
Les futures recherches dans ce domaine devraient s'attacher à déterminer si les interventions menées au cours de la première année de vie sont bénéfiques lorsque l'enfant grandit.
Pourquoi les bébés nés prématurément ont‐ils besoin d'interventions ?
Les bébés nés trop tôt (avant 37 semaines de grossesse) sont plus susceptibles de présenter des problèmes de développement, tels que des retards dans les capacités de réflexion et d'apprentissage (développement mental), ou des retards pour s'asseoir, marcher et/ou utiliser leurs mains (développement physique).
Que voulions‐nous découvrir ?
Nous voulions savoir si le fait d'offrir des interventions précoces sur le développement aux bébés nés trop tôt améliorait leurs capacités mentales et physiques tout au long de l'enfance.
Nous voulions également savoir si différents types d'intervention étaient plus efficaces que d'autres. Par exemple :
‐ le moment où l'intervention a commencé, à l'hôpital ou à domicile ;
‐ sur quoi l'intervention s'est concentrée: le parent, le bébé, la relation parent‐bébé ou une combinaison des deux ;
‐ si le fait d'avoir subi une lésion cérébrale influençait les effets de l'intervention précoce ;
‐ si l'âge et le poids du bébé à la naissance influencent les effets de l'intervention précoce.
Qu’avons‐nous trouvé ?
Nous avons constaté que les caractéristiques des études variaient beaucoup en ce qui concerne la durée de l'intervention, l'âge des bébés participant à l'étude, la durée du suivi et l'objet de l'intervention.
Cette revue comporte 44 revues portant sur 5051 bébés nés trop tôt. Dix‐neuf nouvelles études ont été incluses dans cette mise à jour et trois études que nous avions précédemment incluses présentaient de nouvelles données.
Nous avons constaté que la plupart des interventions étaient axées à la fois sur le bébé et sur la relation parent‐bébé.
Nous avons également constaté que les interventions précoces sur le développement améliorent le développement mental à l'âge préscolaire, alors qu'elles n'améliorent probablement pas les critères de jugement sur la motricité à l'âge préscolaire. À l'âge du nourrisson, notre étude a montré que les interventions pourraient améliorer le développement mental et physique. Ils ne bénéficient toutefois pas au développement mental et physique à l'âge scolaire.
Résumé de de l'article :